Mobilier classique, mobilier ancien de collection

UMEDA, Masanori (né en 1941). Fauteuil modèle "Getsuen chair" à structure en acier recouvert d'un velours orange reposant sur deux piètement boule chromées à l'avant. H. 89 - L. 102 - P. 100 cm. (Usure d'usage, salissure du tissu, manque les roulettes du pied arrière)

Michel DUCAROY (1925 - 2009) Édition Ligne Roset. Deux Canapés et un fauteuil, modèle "KALI", recouverts d'un tissu beige, édité dans les années 1970. H. 66 - L. 136 - P. 100 cm. Fauteuil : H. 66 - L. 90 - P. 100 cm. quelques usures et tâches.

COMMODE en noyer et marqueterie à plateau en marbre gris Sainte-Anne, ouvrant à trois tiroirs en façades sur trois rangs, le tiroir supérieur en simulant trois. Montants arrondis semi engagés à fûts cannelés, reposant sur des pieds fuselés tournés. Décors de marqueterie de filets à deux tons alternés, poignées de tirages et entrées de serrure en laiton. Fin de l'époque Louis XVI. H. 82 - L. 126 - P. 56,5 cm. Quelques taches, rayures d'usages et petits travaux de verres.

Table à gibier d’époque Régence Chêne sculpté, marbre veiné, 85x155x70 cm

Fauteuil d'époque Régence Bois au naturel, entretoise en X, garniture aux petits points

Paire de fauteuils à la reine d'époque Louis XV Noyer sculpté, assise et dossier à motifs floraux sur fond beige

Bureau Mazarin, fin XVIIe s, début XVIIIe s, piètement postérieur Sept tiroirs, bois de placage à décor, en marqueterie, d'un panier fleuri, rinceaux et filets, 79x88x55 cm

Commode à façade cintrée d'époque Louis XIV par Thomas Hache Plateau et les trois tiroirs à décor de marqueterie dites "à l'italienne" (composées de rinceaux feuillagés, filets et fleurs sur fond de noyer brûlé) dans des réserves, grand losange central plaqué d'olivier de fil en quatre feuilles sur un contrefonds de loupes de sycomore mouchetées et nuageuses teintées en blond; poignées tombantes, entrées de serrure et masques de Cérès en bronze doré, 83x129x63 cm . Thomas Hache (1664-1747), ébéniste du duc d'Orléans à Grenoble, vers 1715-1720. Bibliographie: décrit et photographié dans le livre Le génie des Hache, Pierre et Françoise Rouge, éditions Faton, 2008, p, 223. Un certificat de Madame Françoise Rouge en date du 18 juillet 2024 sera remis à l'acquéreur.

Suite de 4 chaises cannées d'époque Transition par Nogaret, trois estampillées Bois au naturel, placet en tissu à décor floral

Paire d'encoignures de style Louis XV constituée d'éléments anciens Cinq tiroirs, bois laqué noir, marbre brèche rouge, 80x33x33 cm

Bureau de pente d'époque Louis XV Pieds galbés, trois tiroirs et un abattant, placage de bois de violette et bronze doré, 100x100x53 cm

Commode en laque d'époque Transition Deux tiroirs sans traverse, laque européenne à décor en or sur fond noir, bronze doré, marbre gris Sainte-Anne, 86x96x53 cm

Commode scriban, attribuée à Johannes Abersold (1737-1812) Un abattant, deux tiroirs sans traverse, 107x100x63 cm. Provenance: collection Alice Magd (née Liebi), Thoune; vente Koller Zurich, le 1er novembre 1995, lot 1092; vente Koller Zürich, 26 mars 2009, lot 1041

Salon d'époque Louis XVI comprenant un canapé, trois fauteuils et une bergère Dossier à la Reine, bois sculpté et doré, tapisserie d'Aubusson à décor d'oiseaux et rinceaux, L 127 cm

Salon d'époque Transition comprenant un canapé et quatre fauteuils Dossier à la Reine, bois sculpté et doré, tapisserie d'Aubusson à décor des fables de la Fontaine, d'oiseaux et de trophées, L 207 cm

Armoire à doucine de style Transition, fin XIXe s estampillée Krieger Deux vantaux à décor de laque dans le goût de Coromandel, bois de placage, bronze doré et marbre beige veiné, 154x143x48 cm

Cabinet toutes faces d'époque Transition et transformations postérieures Un rideau et deux tiroirs en façade, bois de placage à décor marqueté d'un trophée musical et d'objets dans le goût de Topino, bronze doré et marbre blanc à galerie, 103x62x48 cm

Commode d'époque néoclassique Deux tiroirs sans traverse, pans coupés, bois de placage à décor marqueté de filets, bronze doré, marbre gris, 84x66x42 cm

Petite table d'appoint d'époque Transition Trois tiroirs, placage de bois de rose et bronze doré, 72x43x33 cm

Paire de bergères d'époque Louis XVI Pieds gaine, tissu à fleurs

Bibliothèque basse estampillée N Petit et JME Intérieur transformé en meuble pour argenterie, placage de satiné, bronze doré et marbre brèche d'Alep, 90x100x30 cm. Nicolas Petit, reçu maître en 1761

Banquette et douze fauteuils de style Louis XVI Bois sculpté et doré, soierie à décor floral sur fond or, L 143 cm

Large commode demi-lune d'époque Louis XVI, estampillée A Hericourt et JME Deux tiroirs sans traverse, deux vantaux latéraux, bronzes dorés et marbre brèche rose brun, 89x133x51 cm. Antoine Héricourt (1730-1792), reçu maître en 1773

Table tric trac, fin XVIIIe s, début XIXe s Pieds gaine, plateau amovible, acajou et cuir, 71x115x60 cm

Pendule en bronze doré, le cadran circulaire inscrit dans une lyre, à index à chiffres romains en noir pour les heures et chemin de fer, accosté de Déjanire et Hercule à la léonté, à leurs pieds les attributs de Dionysos, reposant sur une base rectangulaire à décor d'une guirlande de fleurs retenant une couronne de feuilles de vigne, l'ensemble sur quatre petits pieds balustre. Mouvement mécanique à remontage à clef. (usures à la dorure, manque la clef, manque l'anse de l'aiguière). XIXe siècle. Haut. : 39 cm - Larg. : 27,5 cm

Miroir chevalet en argent 800 millièmes style rocaille gravé d'un blason et de la devise "plutôt rompre que plier". Glace biseautée. Poinçon Minerve. Début du XXe siècle. Haut. : 52 cm - Larg. : 40 cm Poids brut : 4 128 g

Table de salle à manger ovale en acajou et placage d'acajou, à allonges médianes, reposant sur six pieds en gaine cannelées terminés par des roulettes (rayures et frottements, les pieds tordus). Style Louis XVI. Haut. : 74 cm - Larg. : 158 cm Long. Totale : 124,5 à 283 cm

Miroir de cheminée rectangulaire, l'encadrement en bois mouluré, sculpté et doré, le fronton à décor d'un pot couvert et d'une guirlande de fleurs, les montants soulignés d'un tors rubané (piqûres à la glace). XIXe siècle. Haut. : 180 cm - Larg. : 95 cm

Table à jeux rectangulaire en placage et marqueterie de laiton doré formant écritoire et coiffeuse, le plateau supérieur à décor de vase fleuri dans un encadrement, le plateau à jeux couvert d'un feutre vert (sauts de placage). Elle repose sur des pieds fuselés et cannelés. Style Louis XVI, XIXe siècle. Haut. : 75 cm - Larg. : 70 cm - Prof. : 45 cm

Commode en placage de bois de rose et amarante, à décor marqueté de frisage et damier, la façade à ressaut central ouvrant à trois tiroirs sur trois rangs, les montants à pans coupés et cannelures simulées terminés par des pieds en gaine (éclats et sauts de placage). Ornementation de laiton tel que poignées de tirage et entrées de serrure (à refixer). Marbre gris Sainte-Anne à gorge rapporté. XIXe siècle. Haut. : 80 cm - Larg. : 130 cm - Prof. : 60 cm

CABINET AVEC INSERTS EN "PIETRA DURA" ET "PIETRA PAESINA Baroque, Allemagne du Sud ou Bohême, peut-être Augsbourg vers 1640/50. Bois fruitier ébénisé. Corps rectangulaire, tous les côtés avec des panneaux encadrés par des moulures à flammes, sur un socle droit en porte-à-faux avec des bords profilés. Poignées en fer sur les côtés. Sur un autre socle à cadre droit reposant sur des consoles d'angle à pieds aplatis. Dessus en retrait et à gradins avec couvercle à charnière, l'intérieur étant orné d'un petit miroir. Les doubles portes intérieures ont une structure en forme d'autel, incrustée de Pietra Paesina et de différents types de marbre tels que Broccatello di Spagna, Giallo antico, Nero del Belgio, Rosso antico, Diaspri di Sicilia, Bianchi in opale, Fior di Pesco dans des réserves rondes ou ovales. L'intérieur est structuré de manière architecturale avec dix tiroirs disposés autour d'une porte centrale, flanquée de demi-colonnes en marbre. Les demi-colonnes sont des couvercles amovibles qui dissimulent chacun cinq tiroirs secrets. La porte ouvre sur deux tiroirs au-dessus d'un compartiment amovible situé devant huit tiroirs. Décor en forme de moulures de flammes et de volutes de feuilles, pietra paesina et réserves de marbre ainsi que cabochons de malachite. L'intérieur des tiroirs est tapissé de soie rouge. Ferrures et poignées dorées et gravées. 3 clés. 90 × 59 × 88 cm. Diverses fissures et pertes. Trous de vers comblés. Portes quelque peu déformées. Pietra Paesina partiellement fissurée. Provenance : Collection privée, Suisse. L'origine de ces cabinets se trouve certainement en Italie, mais ce type de meuble s'est rapidement répandu dans toute l'Europe. Connus également sous le nom de cabinets d'art, ils constituaient un élément important du mobilier de la cour et, en raison de leur conception ornementale, faisaient partie des chambres d'art elles-mêmes, où ils étaient également utilisés pour conserver des objets de collection particuliers. Grâce aux nombreux artisans locaux, la ville d'Augsbourg, dans le sud de l'Allemagne, est devenue au XVIe et au XVIIe siècle un véritable centre de production de ces cabinets. Ceux-ci étaient fabriqués en ébène ou en bois fruitier ébonisé et richement décorés de nombreuses réserves géométriques à l'aide d'une grande variété de techniques et de matériaux. L'argent ciselé et gravé, l'écaille de tortue, l'ivoire, les pierres semi-précieuses, la pietra paesina ou encore les natures mortes ou les représentations figuratives peintes sur cuivre n'en sont que quelques exemples. L'extérieur des meubles était souvent aussi richement décoré ou restait relativement sobre, comme c'est le cas ici (cf. une armoire au design extérieur très similaire dans : Dieter Alfter : Die Geschichte des Augsburger Kabinettschranks. Augsbourg 1986, fig. 81). L'extérieur relativement sobre contraste avec l'intérieur richement décoré de sculptures, de colonnes et de diverses incrustations de pierre dans une structure architecturale riche qui comprend également l'intérieur des portes. Cela suggère que la pièce a été conçue comme une exposition à l'état ouvert. Des œuvres d'Augsbourg comparables en termes de conception sont illustrées dans : Heinrich Kreisel : Die Kunst des deutschen Möbels. Munich 1968, vol. I, n° 358, 361 et 363. Des œuvres comparables avec des incrustations de pierre, en particulier avec de la pietra paesina, également connue sous le nom de marbre en ruine, sont connues non seulement en Italie, mais aussi en Bohême. Cf. Kreisel 1968, no. 372. Les panneaux de pietra paesina, également appelés Alberese, Dendritica ou Lineato d'Arno, étaient à l'origine une pratique florentine, expression d'un goût particulièrement populaire en Toscane depuis l'époque de Cosimo II (1590-1621). Les veines mystérieuses de ce phénomène naturel ont stimulé la curiosité pour la nature et la sensibilité artistique de la fin du XVIe siècle. Les différents types de Pietra Paesina étaient généralement découpés en petites plaques, qui étaient ensuite utilisées dans des armoires et des coffrets, mais étaient parfois incrustées avec d'autres pierres ou du marbre coloré pour former des compositions plus riches afin de créer des plateaux de table. La Pietra Paesina a même été utilisée comme base pour des peintures, en ajoutant des figures et d'autres éléments en fonction de l'inspiration que la pierre offrait à l'artiste. Cette pratique était très populaire non seulement en Toscane, mais aussi en Europe du Nord et en Italie du Nord. ------------------------------------------------- KABINETT MIT "PIETRA DURA" UND "PIETRA PAESINA" EINLAGEN Barock, Süddeutschland oder Böhmen, möglicherweise Augsburg um 1640/50. Obstholz ebonisiert. Corps en forme de croix, tout en étant recouvert d'une couche de flammèches, sur une couche de chaussettes plus large et plus épaisse. Seitliche Eisen-Traggriffe. Sur la chaussette en question, avec une zone plus large, sur des supports en plastique avec des trous de fixation. Eingezogener und gestufter Aufsatz mit Klappdeckel, innen mit kleinem Spiegel besetzt. Les Doppeltüren sont dotés d'un décor en relief, rehaussé de Pietra Paesina et de différents marbres tels que Broccatello di Spagna, Giallo antico, Nero del Belgio, Rosso antico, Diaspri di Sicilia, Bianchi in opale, Fior di Pesco in runden bzw. ovalen Reserven. L'auberge, construite selon les principes de l'architecture, est composée d'une douzaine d'éléments de la zone centrale, flanquée de marbrures. Les deux côtés de la table sont enlevés, et cinq autres parties de la table sont enlevées. Le corps de l'animal est composé de deux couches sur la partie supérieure du corps de l'animal et de deux couches sur la partie supérieure du corps de l'animal. Décor en forme de flammes et de volutes, Pietra Paesina et Marmorreserven sowie Malachit-Cabochons. Die Schubladen innen mit roter Seide ausgeschlagen. Beschläge und Griffe vergoldete und gravierte. 3 Schlüssel. 90 × 59 × 88 cm. Diverses rides et défauts. Verkittete Wurmgänge. Türen etwas verzogen. Pietra Paesina teils mit Rissen. Provenienz : Privatsammlung Schweiz. L'origine de ce coffret se trouve en Italie, mais le coffret a déjà été vendu dans toute l'Europe. Même s'il s'agit d'une collection d'objets d'art ou d'une collection d'objets de table, ils constituent un élément important de la collection d'objets d'art et font partie intégrante des collections d'objets d'art grâce à leur conception artistique, ce qui les rend encore plus intéressants. Grâce à un grand nombre d'artistes de renom, la ville d'Augsbourg, en Allemagne, s'est transformée en une ville unique en son genre en 16 et 17 siècles. Jh. en un centre authentique pour l'exposition d'œuvres d'art uniques. Celles-ci ont été fabriquées en bois d'ébène ou en bois d'ébénisterie et ont fait l'objet de nombreuses réserves géométriques dans les différentes techniques et en utilisant des matériaux différents. L'argent, l'or, le cuivre, l'argentine, la pierre de taille, la pietra paesina ou encore les dessins figuratifs sur le kupfer sont autant d'éléments qui peuvent être considérés comme des balises. Die Aussenansicht des Möbels wurde oftenmals ebenfalls reich verziert oder blieb relativ schmucklos, wie in diesem Fall (vgl. ein in der äusseren Gestaltung sehr ähnliches Kabinett bei : Dieter Alfter : Die Geschichte des Augsburger Kabinettschranks. Augsbourg 1986, Abb. 81). En revanche, l'opulente salle d'intérieur, avec son mobilier, ses meubles et ses divers objets en porcelaine, se distingue par son architecture riche, qui met également en valeur l'apparence des murs. Il faut donc se rendre à l'évidence que l'œuvre a été exposée dans un état impeccable. En ce qui concerne les méthodes d'exécution, des travaux d'Augsbourg similaires ont été réalisés par : Heinrich Kreisel : Die Kunst des deutschen Möbels. München 1968, Bd. I, Nr. 358, 361 und 363. Des travaux comparables avec des peintures à l'eau, en particulier avec la Pietra Paesina, également considérée comme une armure de ruine, sont connus non seulement en Italie, mais aussi dans le royaume de Bohême. Vgl. Kreisel 1968. Nr. 372. Les feuilles de Pietra Paesina, également appelées Alberese, Dendritica oder Lineato d'Arno, étaient jusqu'à présent une pratique florentine, le résultat d'une action qui, dans la Toscane depuis l'époque de Cosimos II (1590-1621), a été particulièrement appréciée. Die geheimnisvollen Maserungen dieses Naturphänomens regten nämlich die Neugier an der Natur und die künstlerische Sensibilität des späten 16. Jahrhunderts an. Les différents types de Pietra Paesina ont été façonnés le plus souvent dans de petits plats, qui ont ensuite été transformés en schränke et en schatullen, mais aussi avec d'autres pierres ou du marbre foncé, afin de créer des compositions riches et d'obtenir ainsi des plats de cuisine. La Pietra Paesina a également été utilisée comme base de travail pour les pierres précieuses, où les figures et les autres éléments ont été créés à partir de l'inspiration que le peintre a puisée dans le corps de l'animal. Cette pratique a été très appréciée non seulement en Toscane, mais aussi en Europe du Nord et en Italie du Nord.

ARMOIRE EN BOIS Baroque, Allemagne du Sud ou Tyrol, vers 1580. Noyer, prunier, frêne et bois teintés locaux, richement marquetés et nuancés au feu de feuillages architecturaux et d'un capriccio de ruines, ainsi que de volutes architecturales remarquables. Les côtés et le dessus sont marquetés de réserves rectangulaires encadrées de larges filets. Corps rectangulaire, la façade divisée en onze tiroirs, deux portes et une porte à deux battants. Les façades des tiroirs et des portes sont chacune encadrées par une baguette profilée. Poignées en métal fin (deux remplacées), ferrures et serrures en fer forgé. 3 clés. 91 × 38 × 55 cm. En bon état de restauration, quelques suppléments. Provenance : Collection privée, Suisse. Outre les riches représentations de villes et de ruines, qui constituent un élément décoratif populaire sur de nombreux cabinets de la fin du XVIe siècle, la caractéristique la plus frappante du cabinet proposé est le motif stylistique des volutes architecturales dans les images incrustées, qui semblent dépasser les feuillages architecturaux. Ils confèrent à cette pièce un caractère particulier, que l'on retrouve occasionnellement sur les armoires d'Allemagne du Sud et du Tyrol de la même époque. Un cabinet tyrolien comparable, daté de la fin du XVIe siècle et provenant de l'ancienne collection du Dr J. Krinaz à Vienne, est illustré dans l'ouvrage de Liselotte Möller : Liselotte Möller. Der Wrangelschrank und die verwandten süddeutschen Intarsienmöbel des 16. Jh. Berlin 1956. No. 168 ainsi qu'un cabinet provenant d'une collection privée de Lucerne, No. 185, décrit comme provenant d'Allemagne du Sud, 2e moitié du 16e siècle. L'utilisation répétée du même motif est également typique de ce type d'armoire, ce qui indique une certaine standardisation de la production à l'époque. ------------------------------------------------- INTARSIERTES KABINETT Barock, Süddeutschland oder Tirol, um 1580. Nussbaum, Zwetschge, Esche und einheimische getönte Hölzer reich eingelegt und brandschattiert mit Architekturprospekten und Ruinencapriccio sowie markanten architektonischen Voluten. Les pages intérieures et extérieures avec de brefs filets de réserve sont également illustrées. Le corps de l'ouvrage, dont le front est composé de deux colonnes, deux rangées et une rangée double, est recouvert d'une couche d'encre. Les faces avant et arrière sont toutes deux dotées d'un profilé. Des fils métalliques fins en guise de griffes (deux sont enlevés), ainsi que de beaux éclats de verre et des éclats de verre gaufrés. 3 Schlüssel. 91 × 38 × 55 cm. Très bon état de restauration, quelques erreurs de grammaire. Provenienz : Privatsammlung Schweiz. En plus des riches sculptures de villes et de ruines, qui constituent un élément de décoration remarquable sur plusieurs vignobles du 16e siècle, le musée a été créé dans le cadre d'un projet de recherche. Jh., sticht bei unserem Schrank vor allem das Stilmotiv der manieristisch anmutenden architektonischen Voluten in den Intarsienbildern, welche die Architekturprospekte zu überwuchern scheinen. Ils confèrent à l'ouvrage une importance toute particulière, mais ils se trouvent en général dans des cabinets d'architectes du sud de l'Allemagne et du Tyrol à l'époque. Un autre vin du Tyrol, daté du 16e siècle, est issu d'un vignoble de la vallée de l'Orkhon. Jh. aus der ehemaligen Sammlung Dr. J. Krinaz in Wien ist abgebildet bei : Liselotte Möller. Der Wrangelschrank und die verwandten süddeutschen Intarsienmöbel des 16. Jh. Berlin 1956. Nr. 168 sowie ebenda ein als Süddeutschland, 2. Hälfe 16. Jh. beschriebenes Kabinett aus Luzerner Privatbesitz, Nr. 185. L'utilisation répétitive de ces motifs, qui s'appuie sur une standardisation poussée de la production nationale, est tout aussi typique de ce genre de kabinetttypus.

CABINET À DEUX CORPS RICHEMENT MARQUETÉ Louis XIV, probablement Chambéry ou Grenoble, fin du XVIIe siècle. A la manière de Noël Hache (1630-1675) ou de Thomas Hache (1664-1747) ou d'un travail hollandais, fin du 17e siècle. À la manière de Jan van Mekeren (1658-1733). Noyer, palissandre et autres bois partiellement teintés et nuancés incrustés de bouquets de fleurs, de vases, de guirlandes, d'oiseaux et de feuilles. Corps rectangulaire avec corniche droite, en escalier et bombée sur un socle droit et des pieds ronds (probablement postérieurs). La façade est structurée de manière architecturale. La partie supérieure comporte douze tiroirs disposés autour d'une porte centrale conçue comme un temple entre des pilastres doubles, avec des marqueteries d'écaille rouge et brune et d'étain. La porte centrale ouvre sur huit tiroirs et un compartiment. La partie inférieure à deux tiroirs surmontant des portes à deux battants à panneaux bastionnés. Montures en bronze. Inscrit et daté 7.3.39 Dr. Staehelin-Paravicini / Basler Droschkenanstalt Settelen Möbel Lagerhaus au dos avec une ancienne étiquette. 6 clés. 133 × 55 × 211 cm. Éclats à la marqueterie d'étain et à l'écaille de tortue. Intérieur aménagé probablement enlevé ultérieurement. Fissures et petites pertes à la marqueterie. Réparations. Ferrures en partie postérieures. Provenance : - Collection privée Dr. August Staehelin-Paravicini (1871-1959), Bâle, au moins jusqu'au 3 mai 1940. - Propriété de la famille à Bâle par héritage. Nous remercions la société Settelen AG d'avoir confirmé que ce meuble a été entreposé à Bâle par son ancien propriétaire, le Dr August Staehelin-Paravicini, du 7 mars 1939 au 3 mai 1940. Le Dr August Staehelin-Paravicini, issu d'une vieille famille établie à Bâle, était ophtalmologue et collectionneur d'art passionné, ainsi que l'auteur de l'inventaire du verre taillé en Suisse publié en 1926. L'attribution à un ébéniste précis ou la classification géographique est difficile, car l'utilisation de ces incrustations est typique de la dynastie des ébénistes calaisiens Hache et de l'ébéniste hollandais Jan van Mekeren. Après avoir beaucoup voyagé en France, Noël Hache s'est installé à Toulouse vers 1656. 1656. Ses origines suggèrent qu'il a pu adopter les techniques du maître flamand, ce qui rend difficile la distinction avec les ébénistes hollandais. Noël Hache est probablement le seul toulousain de l'époque à fabriquer des meubles en placage d'ébène tout en suivant les modes et les innovations des ateliers parisiens. Son fils, Thomas Hache, avait onze ans à la mort de son père, mais on peut supposer qu'il a hérité de la technique d'incrustation de fleurs vivantes de son père. Notre cabinet rappelle également les œuvres néerlandaises de Jan van Mekeren (voir Rijksmuseum, inv. no. BK-1964-12), qui travaillait à Londres, par le choix de la marqueterie florale et par son langage formel. Une paire de cabinets à double porte provenant de la vente aux enchères de Mentmore de mai 1977 a été attribuée à Jan van Mekeren et présente des caractéristiques de conception très similaires à la sous-structure du cabinet proposé, à savoir le bossage octogonal frappant et le choix de bouquets floraux similaires (voir la vente aux enchères de Mentmore de Sotheby's, Vol. I, 18 mai 1977, lot 914). Littérature : - Pierre et Françoise Rouge : Le Génie des Haches. Dijon 2005. - René Fonvieille : La Dynastie des Haches. Grenoble 1974. ------------------------------------------------- REICH INTARSIERTES KABINETT-DEUX-CORPS Louis XIV, wohl Chambéry oder Grenoble, Ende 17. Jh. In der Art von Noël Hache (1630-1675) oder Thomas Hache (1664-1747) bzw. Holländische Arbeit, Ende 17. Jh. Dans l'art de Jan van Mekeren (1658-1733). Nussbaum, Palisander, sowie andere teils getönte und brandschattierte Hölzer eingelegt mit Blumenbouquets, Vasen, Girlanden, Vögeln und Blättern. Les bâtiments sont équipés d'un système d'alimentation en eau potable, d'un système d'alimentation en eau potable et d'un système d'alimentation en eau potable (plus ancien). Façade architecturale. L'étage supérieur avec plusieurs chapiteaux est orienté vers la partie centrale sous la forme d'un temple entre deux piliers jumelés, avec un chapiteau rotatif et brun, ainsi qu'une galerie marchande en zinc. Le corps est composé d'une partie de la tête et d'une partie de l'épine dorsale. Unterteil mit zwei Schubladen über Doppeltüren mit bastionsförmigen Kassetten. Bronzebeschläge. Rückseitig mit einer alten Etikette bezeichnet und datiert 7.3.39 Dr. Staehelin-Paravicini / Basler Droschkenanstalt Settelen Möbel Lagerhaus. 6 Schlüssel. 133 × 55 × 211 cm. Ausbrüche an Zinnmarketerie und Schildpatt. Innenleben wohl später ausgebaut. Risses et petits défauts sur la maroquinerie. Réparations. Beschläge teils später. Provenienz : - Privatbesitz Dr. August Staehelin-Paravicini (1871-1959), Basel, mindestens bis 3. Mai 1940. - Durch Erbfolge in Basler Familienbesitz. Wir danken der Firma Settelen AG für die Bestätigung, dass dieses Möbel vom 7. März 1939 bis zum 3. Mai 1940 vom ehem. August Staehelin-Paravicini in Basel gelagert wurde. August Staehelin-Paravicini est issu d'une famille ancienne, établie à Bâle. Il était artiste et collectionneur d'art, ainsi que fondateur de l'Inventaire des objets en bois de 1926, publié en Suisse. La distinction entre les deux types d'Ebenisten et l'origine géographique est différente, car l'utilisation d'un seul type de travail en commun est typique de l'Ebenistendynastie de Hache, née à Calais, et de l'Ebenisten hollandais Jan van Mekeren. Noël Hache s'est rendu en France en 1656 à Toulouse, après avoir effectué plusieurs voyages en France. Sa passion le pousse à s'approprier les techniques des maîtres de Flandre, même si l'échange avec les artistes hollandais n'est pas encore possible. Noël Hache était l'unique personne qui, à son époque à Toulouse, fabriquait des objets en bois d'ébène et qui, à la même époque, utilisait les nouveaux modèles et les innovations des ateliers parisiens. Son fils, Thomas Hache, était âgé de plus de sept ans après la mort de son père, mais il est évident qu'il a acquis la technique de travail avec des pierres naturelles auprès de son père. Notre coffret s'inscrit dans la lignée de la commercialisation des œufs et des formes, tout comme les œuvres hollandaises du peintre londonien Jan van Mekeren (Vgl. Rijksmuseum, Inv-Nr. BK-1964-12). Ein Paar doppeltürige Kabinette aus der Mentmore Auktion von Mai 1977 wurde Jan van Mekeren zugeschrieben und zeigt sehr ähnliche Gestaltungsmerkmale zu unserem Unterbau, nämlich die markanten oktogonalen Bossierungen sowie die Wahl ähnlicher Blumenbouquets (Vgl. Auktion Sotheby's Mentmore, Vol. I, 18. Mai 1977, Lot 914). Littérature : - Pierre et Françoise Rouge : Le Génie des Haches. Dijon 2005. - René Fonvieille : La Dynastie des Haches. Grenoble 1974.

ÉLÉGANTE COMMODE Louis XV, Paris vers 1755, signée P. Roussel (Pierre Roussel, maître à partir de 1745). Tulipier, satiné et amarante incrustés de réserves en papillon et de filets foncés en volutes. Corps galbé reposant sur un cadre découpé et des pieds galbés. Façade à deux tiroirs sans traverse. Montures en bronze doré. Plateau de marbre "Sarrancolin Beyrede". 110 × 56 × 87 cm. Bon état de conservation. Une commode très similaire, décrite dans le "room book" du musée comme "attribuée à Pierre Roussel", se trouve à la Münchner Residenz. Elle a été temporairement exposée dans le Salon bleu et dans la Salle des miniatures. Cf. Bayerische Schlösserverwaltung. Livre de salle du Münchner Residenzmuseum. Salle 26 (disponible en copie internet). Cette commode ne diffère que légèrement de celle présentée ici, notamment au niveau de la marqueterie et du choix des ferrures en bronze. Outre la forme élégante et bien proportionnée, la marqueterie "en papillon", combinée à des filets sombres à volutes, est typique des travaux de l'ébéniste parisien Pierre Roussel et se retrouve sur diverses pièces : par exemple sur un secrétaire de l'époque Louis XV (Pierre Kjellberg. Le Mobilier français du XVIIIe siècle. Paris 1989. p. 735) et sur un autre secrétaire de la même époque (ibid. p. 734). * La taxe complète est appliquée sur cet objet marqué * dans le catalogue de la vente, c'est-à-dire que la TVA est appliquée sur la somme du prix d'adjudication plus la surtaxe pour ces objets. La TVA sera remboursée aux acheteurs qui fourniront une déclaration d'exportation dûment tamponnée. ------------------------------------------------- ELEGANTE KOMMODE Louis XV, Paris um 1755. Signé P. Roussel (Pierre Roussel, Meister ab 1745). Rosenholz, Satiné et Amarant, avec des réserves "en papillon" et des filets d'écaille germés. Corps trapezförmiger, dreiseitig bombierter Korpus auf ausgeschnittener Zarge und geschweiften Beinen. Front mit zwei Schubladen ohne Traverse. Vergoldete Bronzebeschläge. Marqueterie "Sarrancolin Beyrede". 110 × 56 × 87 cm. Très bon état de conservation. Eine sehr ähnliche, im Raumbuch des Münchner Residenzmuseums als "Pierre Roussel zugeschrieben" bezeichnete Kommode, befindet sich heute in der Münchner Residenz. Elle a été exposée dans le salon bleu et dans la salle des miniatures. (Vgl. Bayerische Schlösserverwaltung : Raumbuch des Münchner Residenzmuseums. S. 22. Raum 26. Als Internet-Kopie vorhanden). Sie unterscheidet sich von der hier angebotenen nur leicht in der Marketerie sowie in der Wahl der Bronzebeschläge. En plus d'une forme élégante et bien proportionnée, la Marketerie "en papillon", combinée à des filets d'épingles d'un ton sombre, est typique des oeuvres du peintre parisien Pierre Roussel et se retrouve sur différents tableaux : ainsi sur un secrétaire de l'époque de Louis XV (Pierre Kjellberg : Le Mobilier français du XVIIIe siècle. Paris 1989, S. 735.) bzw. einem weiteren Sekretär aus der Epoche (ebd. S. 734). Dieses mit * (Asterisk) bezeichnete Objekte ist vollumfänglich mehrwertsteuerpflichtig, d. h. bei diesen Objekten wird die MWST auf den Zuschlagspreis plus Aufgeld berechnet. Käufer, die eine rechtsgültig abgestempelte Ausfuhrdeklaration vorlegen, erhalten die MWST rückvergütet.

IMPORTANTE MARQUISE Transition, Paris, vers 1768-1770, attribué à Nicolas Heurtaut (1720-1771), d'après un dessin de Jean-Charles Delafosse (1734-1789). Hêtre, richement et finement sculpté de feuilles d'acanthe, de rocailles, de frises de méandres et de guirlandes de fleurs et de lauriers en partie ajourées, et doré. L'arrière du dossier est gravé en conséquence. Assise rembourrée de forme trapézoïdale et incurvée avec coussin d'assise sur un cadre ajouré décoré d'une guirlande de laurier sur des pieds incurvés à décor feuillagé et rocaille et des pieds coussins. Dossier ovale, légèrement incurvé, avec un coussin en forme de rein et des accoudoirs légèrement incurvés et rembourrés. Housse en soie bleue, brodée de décorations florales et de pagodes. 124 × 78 × 106 cm. La tapisserie a été renouvelée (probablement à l'origine sans coussins), la dorure est légèrement frottée et fortement retravaillée. Petites pertes et signes d'usure. La housse en tissu présente quelques traces d'usage et des taches. Le dessin de cette extraordinaire marquise s'inspire d'un dessin d'un demi-canapé de l'architecte, designer et dessinateur Jean-Charles Delafosse, publié par Jean François Daumont dans : Nouvelle Iconologie Historique ou Attributs Hierogliphyques, ca. 1768, Cahier FF. Le dessin se trouve au Museum of Fine Arts Houston (inv. no. 85.322.4) et au Rijksmusem (inv. no. RP-P-1972-162). La différence la plus frappante par rapport au modèle original de Delafosse est le pied supplémentaire au milieu du cadre avant. L'exquise et remarquable sculpture de ce meuble suggère qu'il a été fabriqué par l'ébéniste Nicolas Heurtaut, spécialisé dans les meubles de salon et l'un des rares à détenir les titres de "maître sculpteur" (à partir de 1741) et de "maître menuisier" (à partir de 1753). Ses qualités exceptionnelles de dessinateur et d'artisan ont permis à Heurtaut non seulement de suivre les trois styles de Louis XV à Louis XVI pendant sa période de création, mais aussi de contribuer à les définir, comme le note Bill Pallot dans son ouvrage sur "L'art du siège au XVIIIe siècle". Heurtaut emploie dans son atelier Pierre Rousseau (maître sculpteur 1768) et Lambert Charny (maître sculpteur 1752), deux autres spécialistes de la sculpture. Rousseau travaille également pour d'autres ébénistes et ébénistes de renom tels que J. Avisse, J.B. Boular, G. Jacob et J.E. Saint-Georges. Pallot rapporte que Lambert Charny fut chargé de l'exécution de commandes pour les résidences royales de Compiègne, Fontainebleau et Versailles après la mort d'Heurtaut. Heurtaut a exécuté ses meilleures et plus célèbres œuvres dans le style Louis XV ; les œuvres dans le style Louis XVI sont moins nombreuses et moins délicates en comparaison avec d'autres meubles de cette période. Il en va de même pour la marquise proposée ici dans le style Transition (Louis XV/Louis XVI), à laquelle on peut certainement attribuer une certaine opulence et une certaine puissance. Cela laisse supposer que la marquise était destinée aux pièces les plus prestigieuses d'un palais ou d'un château. Cf. Bill G.B. Pallot : L'art du siège au XVIIIe siècle en France. Paris 1987, pp. 224-255. De même : Jean Nicolay : L'art et la manière des maîtres ébénistes français au XVIIIe siècles. Paris 1976, p. 175/176. ------------------------------------------------- BEDEUTENDE MARQUISE Transition, Paris, um 1768-1770. Nicolas Heurtaut (1720-1771) zugeschrieben, nach einem Entwurf von Jean-Charles Delafosse (1734-1789). Le livre est riche et fin, orné d'Akanthusblättern, Rocaillen, Mäanderfriesen et de teils durchbrochenen Blumen- und Lorbeergirlanden sowie vergoldet. Die Rückseite der Rückenlehne entsprechend graviert. Trapezförmiger, passig geschweifter gepolster Sitz mit Aufsitzkissen auf durchbrochen gearbeiteter Zarge mit Lorbeergirlande auf geschweiften Beinen mit Blatt- und Rocaillendekor sowie Kissenfüssen. Le dos est ovale, légèrement gauchi, avec des coussinets en polystyrène de couleur noire, et les bras sont gauchis et gauchis. Seidebezug bleu, bestickt mit floralem Dekor und Pagoden. 124 × 78 × 106 cm. Polsterung erneuert (wohl ursprünglich ohne Aufsatzkissen), Vergoldung wenig berieben sowie stark überarbeitet. Geringe Fehlstellen und Gebrauchspuren. Le livre comporte des taches de couleur et des mouchetures. Le modèle de cette marquise extraordinaire est basé sur une représentation d'un demi-canapé d'architecte, dessinateur et peintre Jean-Charles Delafosse, publié par Jean François Daumont dans : Nouvelle Iconologie Historique ou Attributs Hierogliphyques, um 1768, Cahier FF. Die Zeichnung ist u. A. einsehbar im Museum of Fine Arts Houston (Inv.-Nr. 85.322.4) oder im Rijksmusem (Inv.-Nr. RP-P-1972-162). Das ursprüngliche Modell von Delafosse birgt als augenfälligsten Unterschied mittig an der vorderen Zarge ein zusätzliches Bein. Le travail d'orfèvre et de précision des modèles s'appuie sur le dessinateur Nicolas Heurtaut, qui s'est spécialisé dans la construction de sièges et qui est l'un des rares à avoir participé au concours de maître sculpteur (né en 1741) et de maître menuisier (né en 1753). Ses grandes qualités d'exécutant et d'interprète lui ont valu, au cours de sa carrière, de suivre trois expositions de Louis XV à Louis XVI, mais aussi de s'en inspirer, comme le fait Bill Pallot dans son ouvrage sur "L'art du siège au XVIIIe siècle". Heurtaut a travaillé dans son atelier avec Pierre Rousseau (maître sculpteur 1768) et Lambert Charny (maître sculpteur 1752), deux autres spécialistes du travail du bois. C'est ainsi que Rousseau travailla également pour d'autres sculpteurs et ébénistes tels que J. Avisse, J.B. Boular, G. Jacob ou J.E. Saint-Georges. Von Lambert Charny berichtet Pallot, dass er nach dem Tod Heurtauts mit der Ausführung von Aufträgen für die königlichen Residenzen von Compiègne, Fontainebleau und Versailles betraut war. Ses œuvres les plus belles et les plus connues ont été réalisées sous le règne de Louis XV, celles du règne de Louis XVI sont moins nombreuses et, par rapport à d'autres objets, le style de l'artiste est moins filigrane. Il en va de même pour la marquise de l'époque de la transition (Louis XV/Louis XVI), qui a été choisie pour son opulence et sa robustesse. Il convient de noter que la marquise a été choisie pour représenter des palais ou des châteaux. Vgl. Bill G.B. Pallot : L'art du siège au XVIIIe siècle en France. Paris 1987, S. 224-255. Ebenso : Jean Nicolay : L'art et la manière des maîtres ébénistes français au XVIIIe siècles. Paris 1976, S. 175/176.

Dressoir en noyer sculpté et incrustations de pâte blanche à la coquille d'œuf ouvrant à deux vantaux et un compartiment en ceinture. Lyonnais, fin du XVIe siècle Hauteur : 149 cm – Largeur : 105 cm – Profondeur : 45,5 cm (Restaurations, traces de vers) Expert : Laurence Fligny

Miroir en bois sculpté et doré, la glace rectangulaire, à large fronton décor de trophées d'armes, début XVIIIe s, H : 134 cm, L : 73 cm

Grand miroir en bois sculpté et doré, à riche décor d'angelots et rinceaux sur le fronton, H : 170 cm, L : 112 cm, dorure restaurée

Meuble de dentiste en noyer ouvrant par deux portes en partie basse, tiroirs et caisson en partie haute, surmonté d'un fronton. Tablette de marbre rouge griotte.Travail probable de la maison Archet, H : 205 cm, L : 90 cm, P : 52.5 cm, XIXe s. Petites usures.

Meuble de dentiste en bois de loupe, ouvrant par deux portes en partie basse, et tiroirs et caissons en partie haute. H : 157.5 cm, L : 82 cm, P : 42 cm, XIXe s. Accidents et manques.

COMMODE galbée Epoque Louis XV en bois de placage marqueté d'oiseaux et fleurs et souligné d'un filet de bois clair Ouvrant à deux tiroirs sans traverse Ornementation de bronzes Rocaille Dessus de marbre brèche d'Alep 88 x 103 x 58 cm (Pieds arrières antés)

Emile GALLE (1846-1904) Suite de 4 TABLES gigogne Epoque Art Nouveau en noyer mouluré et sculpté à décor floral Plateaux rectangulaires marquetés de bois précieux figurant fleurs et insectes Signées D. de la plus grande : 74 x 60,5 x 40 cm (usures et tâches)

PIERRE MANTEL. Bureau de pente à double face en placage et marqueterie. L'abattant découvre des casiers et des petits tiroirs. 100 x 98 x 50 cm. Pierre Mantel, ébéniste à Paris, reçu Maître en 1766. Restaurations d'usage.

COMMODE demi-lune en bois de placage et marqueteries à décor de trophée de chasse (au centre) deux vases à fleurs sur un dallage en damier (droite et gauche). Ouvrant à deux tiroirs. 3 trappes dissimulés à l'intérieur. Bronzes dorés à décor de boucs. Epoque XIXème, style Louis XVI. H 86 cm x 60 cm x 130 cm. Importantes fentes sur les marqueteries.

BUREAU PLAT ou bureau de ministre en bois de placage d'amarante. Plateau chantourné. Ouvre à 3 tiroirs en ceinture, 3 tiroirs simulés côté visiteur. 4 pieds galbés. En partie XVIIIème, restaurations XIXème et XXème. Bronzes dorés et ciselés (rinceaux, coquillages, fleurons). Garniture en cuir rouge ceinture en lingotière. 77 x 158 x 79 cm. Usures, frottements.

Table de style Louis XV en bois de placage, agrémentée de bronzes dorés. Belle tablette en marbre veiné. Estampille de l'ébéniste Loufunieres. Travail Français de qualité fin XIX / début 1900. Ht : 72 cm. Dimensions : 76 x 140 cm.

CHAISE A PORTEUR en bois mouluré à décor peint de blason, chiffre "D" et coquille sur fond marron. Elle ouvre par une porte et présente trois fenêtres en partie haute; le toit en cuir bombé à décor clouté. Epoque XVIIIeme siècle. H: 170 - L 80 - P : 90 cm