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453
Estimation :
120 000 €
150 000 €
Lot 126
Exceptionnelle épée en or de récompense de Constantin GRAVIER, comte de Vergennes, capitaine-colonel des Gardes de la Porte, 1815.
Garde en or constituée d’une fusée ornée d’un médaillon central perlé sur chaque face, sur l’avers qui représente Louis XVIII de profil, tête à gauche, surmonté d’un faisceau de drapeaux encadré d’une feuille de palme et une de laurier et surmonté d’une rosette, en bas l’insigne des Gardes de la porte : « Deux clefs en sautoir accompagné au milieu d’une épée en pal la pointe en haut surmontée d’une couronne avec un soleil rayonnant brochant sur le tout », sur le revers, le médaillon représente la déesse Athéna recevant une couronne de laurier de la déesse Niké, en dessous les grandes armes de France formées des trois fleurs de lys sur champ d’azur dans un écu brochant un trophée d’armes. Les tranches sont ornées d’une guirlande de feuilles de laurier avec au centre une rosette. L’ensemble de la fusée est à fond amati
Le pommeau est de forme tronconique, orné sur chaque face d’une chimère ailée à tête de lion et queue de serpent, le sommet ovale représente le portrait de profil du roi Henri IV à tête laurée dans un médaillon perlé.
La branche de garde est formée de deux serpents entrelacés dont la queue unique forme le quillon recourbé et dont les deux têtes viennent s’enrouler à la base du pommeau. La partie centrale de l’arc de la branche est une représentation de la déesse Athéna casquée avec son égide ornée au centre de la tête de Méduse aux cheveux formés de serpents. Elle tient dans chaque main une feuille de palme. Palmettes et feuilles d’acanthe viennent compléter le décor.
La virole est décorée de deux rosettes, deux petits médaillons sur chaque face figurent Apollon à tête laurée et Athéna avec les cheveux attachés en un chignon serré .
Le plateau de garde présente une bordure ornée d’une frise aux feuilles de laurier et à rosette à fond amati qui fait ressortir le bige (chariot à deux chevaux) montée par une victoire ailée (Victoria) tenant dans la main droite une couronne de laurier, plus haut, de part et d’autre de la virole, à droite un médaillon à frise en feuilles de chêne contient les initiales « CV » en lettres anglaises, à gauche les armes de la famille GRAVIER de Vergennes : « Parti : au I, de gueules à trois oiseaux essorants d'argent, ceux en chef affrontés ; au II, de gueules à la croix d'argent et sur laquelle broche (en cœur), un écusson de sable à un cep de sinople et au chef d'azur chargé d'un soleil d'or. ».
La lame est droite à pans creux jusqu’à la moitié et dos plat. A l’origine entièrement bleuie, celle-ci n’a conservé cette finition que sur le premier tiers, dans les pans creux on distingue un cartouche à filet d’or avec feuilles d’acanthe et rosettes aux extrémités et en lettres d’or, sur une face : « La Compagnie Des Gardes De La Porte Du Roi », sur l’autre : « Au Comte De Vergennes Capitaine Colonel. 1er Novembre 1815 ». Sur le dos le devise des Gardes de la Porte : « Custodes Regum Antiquiores » (Les plus anciens Gardes des Rois).
Le fourreau est en bois recouvert d’une fine peau de reptile teintée en noir, la chape est ornée de deux bagues, celle du haut soulignée d’une frise festonnée, celle du bas, plus large de quatre rosettes sur un fond amati, le bouton figure une palmette et trois rosettes. La bouterolle est décorée de la même manière avec une bague intermédiaire ornée d’une frise de feuilles d’acanthe doublée d’une frise perlée dont l’extrémité est un dard sphérique en argent.
Etui de transport en forme en bois recouvert de maroquin vert frappé des initiales « DV », doublé de soie blanche, fermant par huit petits crochets en cuivre argenté. (accidents à l’étui au niveau du clavier).
Longueur totale avec fourreau : 98,3 cm - Longueur totale sans fourreau : 95 cm. Garde : 16,7 cm, largeur maximale : 8,7 cm. Lame : 79,3 cm, largeur : 2 cm. Fourreau : 82,7 cm. Poids brut avec l’étui : 991 gr. Poids brut avec le fourreau : 681 gr. Poids brut sans le fourreau : 544 gr.
Poinçons :
Poinçon d’orfèvre en forme de losange mais malheureusement illisible, frappé sur chacune des faces de la fusée, sur la face interne de la branche et sous le clavier de la garde. Poinçon d’essai « Tête de bébé 2 » (1798-1838) sur la chape et le bracelet. Non officiel, il fut utilisé à cette époque par les orfèvres parisiens sur leurs productions d’or de deuxième titre (840/1000e ). Un troisième poinçon est présent à l’intérieur de la garde mais il est effacé, par sa forme il pourrait s’agit de la tête de lion de la grosse garantie.
Etat de conservation :
Cette épée est en très bel état de conservation ayant été protégée par son étui. Un filet à la base de la fusée est fendu. La lame présente des piqures et tâches d’oxydation sur la partie non bleuie qui semble avoir été frottée anciennement soit environ les deux tiers de celle-ci.
Analyse comparative :
La forme générale et les éléments décoratifs sont comparables à d’autres épées parvenues jusqu’à nous. La garde à fusée biface légèrement convexe ornée de chaque côté au centre d’un médaillon rond perlé encadré en haut et en bas d’un motif décoratif est du même style que les exemplaires en or répertoriés : l’épée de service de Napoléon (Fontainebleau), l’épée dite d’Austerlitz (Musée de l’armée), l’exemplaire du Roi Murat (collection privée), l’épée dit « aux coraux » (Fontainebleau), l’épée « au trois fourreaux » offert au GrandDuc Constantin (Fontainebleau), l’épée de Louis Bonaparte Roi de Hollande ou du duc de San Carlos vendue en 2015 en vente publique (Metropolitan, NYC, USA). Ces exemplaires présentent exactement la même disposition de décors sur la fusée. Les deux tranches de la fusée sont invariablement ciselées d’une guirlande de feuilles de laurier avec au centre une rosette romaine antique. Autre similitude, le poinçon « Tête de bébé 2 », poinçon non officiel utilisé par les orfèvres parisiens sur leurs productions d’or de deuxième titre, est présent sur l’épée du duc de San Carlos réalisée par Biennais à la même époque.
Provenance :
- Constantin GRAVIER, comte de Vergennes
- Conservé dans la famille par succession, cette épée fait partie de ce que ses membres appelaient « le trésor de Vergennes ».
Expert CNES: Laurent Mirouze
Certificat d'exportation pour un bien culturel du 25.08.2023
120000 / 150000 €
Historique
Le 30 septembre 1815, Le roi Louis XVIII décrète la dissolution de la compagnie des Gardes de la Porte. A cette occasion, Constantin GRAVIER, comte de Vergennes, capitaine-colonel de cette prestigieuse compagnie reçoit une épée en or en commémoration de son long service dans les gardes. Cette épée de grande valeur a donc été offerte au commandant des 50 Gardes de la Porte du Roi. C’est reconnaitre le prestige immense de cette charge et de celui qui la personnifie. Considérés comme les plus anciens gardes de la maison militaire du Roi de France « La compagnie des gardes de la Porte du Roi est si ancienne qu’on ne connoit point l’époque de sa création, qui, à ce qu’on doit présumer, est du commencement de la monarchie » 2 Leur mission est de constituer la première garde intérieure des rois, aux principales portes d’entrées des palais, châteaux, maisons royales et autres, où Sa Majesté est en personne. Ils doivent veiller à la police intérieure de la cour et sur les « honneurs du Louvre ». IIs ne doivent « …de ne laisser entrer dans ladite cour aucune personne à cheval armée ou autrement, ny aucune espèce d’hommes ayant querelle ou malfaiteuse, les moines, ou autres personne malvêtue et dans le cas d’être soupçonnée et dans ces occasions où ils craindroient d’être forcés dans leurs postes conformément aux anciens réglemens. » (Arch. Nat. O1 3678, Maxime Blin) Ils ont la possibilité de se saisir des contrevenants et de les remettre entre les mains de la Prévôté de l’Hôtel. Ils gardent également les principales entrées du quartier du Roi à l’armée. Ils sont présents lors des grandes cérémonies, escortent les souverains, assurent leur sécurité comme autant de gardes du corps. Leur mission et leur organisation est sensiblement la même que celle des Gardes du Corps ou des Cent-Suisses mais leur périmètre est différent. « En tant que surveillant de la grille royale, ouvrant sur la cour royale, première cour du logis du Roi, leur rôle est considérable quant à la sécurité du souverain ». (Maxime Blin op. cit.) Appartenir à ce corps composé seulement de 50 gardes (augmenté à 80 à la fin du règne de Louis XVI), et de cinq officiers est un privilège immense : il faut être gentilhomme et avoir servi dans l’armée royale, être catholique et mesurer « cinq pied cinq pouces et demi de haut » (environ 1,78 m). La charge de capitaine « a esté possédé par des personnes de considération distinguées par leurs naissances et par leurs dignités ». (Maxime Blin op. cit.). Ceux-ci prêtent serment entre les mains du Roi, honneur très envié à la cour. Ils appartiennent aux plus grandes familles de la Cour. Leurs privilèges sont immenses, ils reçoivent le titre d’écuyer dès leur entrée en service, des lettres de noblesse après trois générations directes dans la compagnie. Ils bénéficient de nombreuses préséances et reçoivent la croix de Saint Louis selon l’ancienneté et des grades supérieurs s’ils passent à l’armée royale.
Constantin GRAVIER, comte de Vergennes Fils de Charles GRAVIER comte Vergennes, diplomate envoyé extraordinaire du Roi à Constantinople en 1755 et nommé ambassadeur, poste qu’il occupe jusqu’en 1768. C’est pendant ce long séjour, en 1761, que nait Constantin. En 1777, il entre au service âgé de 16 ans comme enseigne au drapeau au régiment des Gardes françaises. En 1780, il est sous-lieutenant en second. Trois ans plus tard, le 7 décembre 1783, il est nommé capitaine-colonel des Gardes de la Porte du Roi, poste prestigieux s’il en est et dont l’achat de la charge n’a certainement été possible que par la position de son illustre père alors brillant secrétaire d’état aux affaires étrangères du Roi Louis XVI. Mais la compagnie des Gardes de la Porte est réformée par l’ordonnance du 30 septembre 1787 « Sa Majesté, ayant jugé nécessaire d’après son plan général de diminuer considérablement les troupes composant sa garde pour le service près de sa personne… ». A cette date Constantin qui était mestre de camp en second du régiment de Dauphin Dragons, grade possible à son âge que par son passage aux Gardes de la Porte, venait d’être nommé ministre du Roi à Coblence près l’électeur de Trèves, poste qu’il occupe jusqu’en décembre 1791. Pendant les troubles révolutionnaires, il demeure en Allemagne où il prendra la tête de nouveau des Gardes de la Porte du Roi sous la dénomination de compagnie de l’Institution de Saint Louis. Il participe à la campagne de 1792 et reçoit la croix de St Louis en décembre 1795 à 34 ans. En 1802 il rentre en France avec l’accord du futur roi Louis XVIII. Le 7 juin 1814, lors de la première Restauration, il reprend le service de capitaine-colonel des Gardes de la Porte jusqu’à son licenciement par ordonnance royale de Louis XVIII du 1er septembre 1815. Les Gardes de la porte cessent leur service officiellement le 31 octobre 1815. Constantin est mis en non-activité en décembre 1815 et admis à la retraite 15 ans plus tard, Il meurt le 12 septembre 1832, dernier de sa lignée et sans descendance. Parmi les profils de carrière observés, Constantin de Vergennes fait partie de ceux pour qui rentrer dans la compagnie des Gardes de la Porte est une vocation qui couvre l’ensemble d’une carrière. A ce titre il personnifie ces hommes assez peu connus, voire reconnus, du fait de leur petit nombre et que l’histoire a petit à petit oublié.
Sources
(1) La bijouterie française au XIXe siècle 1800-1900.
(2) Archives nationales O1 3678 : Mémoire concernant la compagnie des Gardes de la Porte du Roi. Cité par Maxime Blin : « Les Gardes de la Porte du Roi », l’Harmattan, Paris, 2016.
Demain 13h00
422
Estimation :
15 000 €
Lot 15
VP FORD MUSTANG GT 5,0 V8 - CABRIOLET - BVA - Immatriculation : GD-011-MJ
1e mise en circulation : 03/2014 - Kilométrage au compteur : 78000
29 CV / ES - 313 KW - 420 cv - 48527 miles - carte grise française - cuir - capote électrique - vj f 14,28% TTC
vj f 14.28% - mise à prix 15 000 euros
Contrôle tecnhique fait le 11/09/2023
26/09/2023
379
Estimation :
16 500 €
19 000 €
Lot 75
1976 CITROEN MEHARI
Première mise en circulation : 28/05/1976
Type : AYCA
Origine : Inconnue
Certificat d’immatriculation : France
N° de série : 07CA3618
Boîte de Vitesse : Manuelle 4 rapports
Puissance fiscale : 3 Moteur : Bicylindres
Couleur carrosserie : Blanc / Bleu
Couleur intérieur : Vinyle Blanc / Bleu Marine
Kilomètres au compteur : 51 206
VOITURE ROULANTE
MISE A PRIX : 8 500 €
La Citroën Méhari est une voiture de plein air à deux places (quatre places en option) produite par Citroën entre 1968 et 1987. Sa carrosserie conçue par Roland de La Poype est en plastique ABS. Ses concurrentes principales sont la Renault Rodéo (1970-1986), la Mini Moke (1964-1993) et la Mega Club (1992-1998). En 2020, la voiture demeure assez présente en France et fabriquée par des entreprises spécialisées, toutes les pièces (châssis et éléments de carrosserie) étant disponibles en neuf. La première série 1968-1969 ne sera fabriquée qu'une seule année. En effet, pour les modèles 1970, la carrosserie est légèrement modifiée. Les clignoteurs arrière latéraux type 2 CV sont supprimés et remplacés par des feux Type H reportés sur la face arrière. Particularité pour cette Méhari, sa couleur extérieur bi-ton bleu et blanc s’accorde avec deux autres véhicules de cette vente, la Citroën 2cv de 1988 ainsi que le scooter Vespa de 1990. INFORMATION ACHETEUR L’ensemble des véhicules de la collection ont été immobilisés dans le musée privé du collectionneur et n’ont pas été utilisés depuis 2014 Ils sont vendus en l’état, sans contrôle technique et doivent bénéficier à minima d’une remise en route. Les véhicules sont dotés d’une carte grise française et une majorité sont en collection. Rapport d'expertise 2014 Lieu d’exposition : LE CASTELLET
Demain 15h00
333
Lot 207
VENTE SUITE A LIQUIDATION JUDICIAIRE - Vélo Electrique PANTERA Dash Black S - Neuf - Incomplet - TVA réc - vj f. 14.28 % (Réf. 10633-7)
26/09/2023
237
Estimation :
6 000 € - 8 000 €
Lot 99
Ecole FRANCAISE du XVIIIe siècle, atelier de Jean-Marc NATTIER
Portrait du duc de Penthièvre
Toile
Sans cadre
Hauteur : 146 cm
Largeur : 114 cm
Inscrit en bas à gauche "DONNE PAR S. A. S. Mgr. / LE DUC DE PENTHIEVRE, / A M. LE MARQUIS DU GAGE. /
EN 1762"
Restaurations anciennes.
Louis-Jean-Marie de Bourbon (1725-1793). Petit-fils de Louis XIV, fils unique du comte de Toulouse (1678-1737), bâtard légitimé, et de son épouse Marie-Victoire de Noailles, le duc de Penthièvre est nommé amiral de France en survivance le 1er décembre 1734 et gouverneur et lieutenant-général de Bretagne en survivance le 31 décembre 1736.
Il perd son père à l'âge de 12 ans et lui succède dans ses charges civiles et militaires (Amiral de France, gouverneur de Bretagne et grand veneur de France). Il est fait chevalier de l'Ordre de la Toison d'or le 27 janvier 1740 puis chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit le 1er janvier 1742. Nommé maréchal de camp le 2 juillet 1743 puis lieutenant général des armées du roi le 2 mai 1744. Il combat à Dettingen (1743), Fontenoy (1745) et Raucoux (1746). Ayant perdu tous les siens, son épouse, ses enfants, les dernières années de la vie du duc de Penthièvre sont rattrapées par la Révolution, il mène alors une vie retirée, sa principale passion est sa collection de montres. Il décède en mars 1793, agé de 67 ans.
Le portrait effectué par Nattier et son atelier le représente en grand amiral de France, une des charges importante dont il hérita à 9 ans. Ce tableau a été probablement offert à François-Bonaventure-Joseph Dumont, marquis de Gages (1739-1787), de petite noblesse, il hérite de Jean Bonaventure Thierry du Mont, comte de Gages, qui fut général des armées du roi d’Espagne, vice-roi, gouverneur et capitaine général de Navarre, en décembre 1758, il obtient de l’impératrice et reine Marie-Thérèse le titre de marquis, reporté sur la seigneurie de Gages. Le marquis de Gages devient, au début des années 1760, un intime de Louis, prince de Bourbon-Condé et comte de Clermont, qui lui donne accès aux hauts-grades de sa loge royale. Il devient une des principales figures maçonniques des Pays-Bas autrichiens, fondateur de la Grande Loge provinciale de cette région.
Experts: cabinet Turquin, Stéphane Pinta & Laurent Mirouze pour la notice historique
Demain 13h00
233
Lot 202
VENTE SUITE A LIQUIDATION JUDICIAIRE - Vélo 2020 GT SENSOR sport M - Occasion - Incomplet - vj f. 14.28 % (Réf. 10633-2)
26/09/2023
218
Lot 134
Micro tracteur YANMAR 155D Très bon état de fonctionnement - f. 14.4 % ( Réf. 32028)
26/09/2023
196
Lot 205
VENTE SUITE A LIQUIDATION JUDICIAIRE - Vélo ZASKAR LT Expert M olive - Neuf - Incomplet - TVA réc - vj f. 14.28 % (Réf. 10633-5)
26/09/2023
160
Minipelle KUBOTA KX 027-4, 248h au compteur, de 2022,à chenilles caoutchouc, attache rapide pour godet tilt, 2,665 T, avec godet de curage 120 avec tilt, godet 45, godet 30, godet de curage simple ACB+, godet MAGSi en 60 (Prix d’achat de la pelle 49 000 € TTC)
29/09/2023
143
Estimation :
2 000 € - 3 000 €
Lot 101
Ferdinand-Alexandre BIZARD (1820-1879)
Portrait de Louis Stanislas Xavier, comte de Provence en uniforme de colonel du régiment du comte de Provence renommé "de Monsieur" le 2 mai 1774.
Huile sur toile signée en bas à droite F. Bizard, daté 1865.
110 x 70 cm.
Cadre en bois doré avec fronton orné des armes de France.
Réentoilé. BE (manques au cadre)
Ce tableau est une reprise de l'esquisse à l'huile sur toile de Jean-Martial Frédou, "Louis-Stanislas-Xavier de France, comte de Provence (1755-1824) en costume de colonel de son régiment" conservé au musée national des châteaux de Versailles et de Trianon, (inv MV 4532.)
Louis Stanislas Xavier, comte de Provence, roi de France et de Navarre sous le nom de Louis XVIII du 6 avril 1814 au 20 mars 1815 puis du 8 juillet 1815 à sa mort, le 16 septembre 1824, à Paris. Issu de la Maison de Bourbon, quatrième fils du dauphin Louis et frère cadet de Louis XVI, il est appelé « Monsieur » quand ce dernier devient roi. Exilé sous la Révolution française et le Premier Empire, il adopte en tant que prétendant au trône le nom de Louis XVIII.
Expert CNES: Laurent Mirouze
Demain 13h00
139
Estimation :
6 000 € - 8 000 €
Lot 250
Rare meuble à hauteur d’appui en placage d’ébène à riche décor de bronze ciselé et doré et tableautins en marqueterie de pierres dures ; de forme rectangulaire à fort ressaut central, il ouvre par trois portes, celle du centre recevant un panneau à décor d’un bouquet dans un vase à anses détachées et encadrement à raies de cœur surmonté d’un ombilic rubané ; il est entouré de neuf tableautins à motifs d’oiseaux, fruits ou fleurs ; la base en large cavet repose sur huit pieds en gaines à bagues godronnées.
Estampilles de Monbro aîné pour Georges-Alphonse-Bonifacio Monbro (1807-1884).
Epoque Napoléon III.
Plateau de marbre noir mouluré.
H : 103 – L : 107 – P : 45cm.
Expert: cabinet Etienne - Molinier
Demain 13h00
136
Lot 140
Tracteur pelouse RIDER HUSQVARNA R214C état proche du neuf (29 heures) - f. 14.4% (Réf. 32028)
26/09/2023
110
Estimation :
5 000 € - 6 000 €
Lot 127
RARE CASQUE d’officier des Gardes-du-corps de Monsieur vers 1818
La bombe, la visière et le couvre-nuque sont en cuivre argenté, bordés d'un jonc en laiton doré, le cimier est en laiton estampé orné de rosettes, de feuilles de laurier et de chêne, le masque est décoré de palmettes, plaque frontale ornée des grandes armes de Monsieur encadrées jusqu'à l'arrière de deux branches de fleurs de lys découpées, porte-plumet en laiton doré. Chenille, jugulaires à écailles et coiffe intérieure sont absentes. H : 30cm L : 29 cm.
Ce casque est de la plus grande rareté, seuls deux exemplaires sont actuellement connus : celui appartenant aux collections du musée de l'Armée et celui proposé aux enchères le 8 avril 2016 par l'étude Thierry de Maigret, n°313, M. Croissy.
De même provenance que l’épée en or, ce casque a appartenu au marquis Charles de Barbançois, premier lieutenant à la compagnie de Puységur et qui fut un temps sous-gouverneur du Duc de Bordeaux, futur comte de Chambord.
ABE (usures et manques)
Les Gardes du comte d’Artois, petit fils de Louis XV, sont créés le 17 novembre 1773 pour la garde du prince âgé de seize ans. Ils sont organisés en deux compagnies. Le roi Louis XVI apprécie le service qu’ils rendent à son petit-fils, il les assimile aux troupes qui composent le corps de la Gendarmerie.
À la mort de Louis XVI, le comte de Provence est déclaré Roi, sous le nom de Louis XVIII et le comte d’Artois, son frère prend le nom de Monsieur. Au retour de Bourbons en juillet 1814, Louis XVIII rétablit les gardes du corps du comte d’Artois. Chacune des deux compagnies est composée de 29 officiers et de 150 gardes, quatre trompettes et un piqueur. Les deux compagnies sont respectivement commandées par le comte d’Escars et le comte de Puységur.
Après les Cent-jours, au retour de Louis XVIII, celui-ci décide en septembre de les licencier dans le même souci d’économies que ses Gardes de la Porte. Mais contrairement à ces derniers, la décision est repoussée au 1er janvier 1816. Finalement les deux compagnies sont maintenues mais réduites à 79 officiers et gardes chacune.
À la mort de Louis XVIII, le 16 septembre 1824, les Gardes-du-corps de Monsieur deviennent la 5ème compagnie des Gardes-du-corps du Roi.
Leur seul fait d’arme est une participation à la courte expédition d’Espagne de 1823.
Expert CNES: Laurent Mirouze
Demain 13h00
109
Estimation :
800 € - 1 200 €
Lot 165
IMPORTANT BUSTE en marbre blanc représentant Diane de trois-quarts sur un piédouche, contre socle carré en marbre veiné. XIXe siècle. H : 76 cm. (Petits accidents)
Demain 13h00
104
Estimation :
2 500 € - 3 000 €
Lot 47
Charles et Ray Eames
Lounge Chair et son Ottoman
Assise et dossier en contreplaqué bois cintré, garnies de cuir capitonné noir.
Edition Vitra contemporaine post 2010.
Légères rayures à noter sur le placage.
Fauteuil
H: 84cm L: 84cm P: 85/91cm
Ottoman
H: 42cm L:63cm P:56cm"
Demain 14h00
103
Estimation :
350 € - 500 €
Lot 44
2 enceintes mini Phantom DEVIALET (à démonter),
25/09/2023
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Ils parlent de nous
« En un clic, on s'offre un bijou ancien, une commode de style Louis XVI ou on met en vente son véhicule. Le site d'enchères en ligne propose aussi des ventes 'en live', accessibles depuis son téléphone, où les commissaires-priseurs organisent des ventes volontaires ou judiciaires. »
Marie Claire Maison
« C'est la plus grande salle des ventes de France, où se retrouvent tous les fous de design, du collectionneur avisé en quête de pièces rares à l'amateur avide de dénicher du Paulin ou du Perriand à un prix nettement inférieur à celui des galeries parisiennes. »
L'Express
« En quelques années, Interencheres est devenu le premier site d'enchères en France, grâce à un puissant réseau de maisons de ventes principalement installées en région. (…) En un mot, Interencheres est une réussite. »
Connaissance des arts
« Interencheres est aujourd’hui le premier hôtel des ventes digital de France. »
Point de vue
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