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CLAUDEL (Paul). Connaissance de l’Est.
CLAUDEL (Paul). Connaissance de l’Est.
Lot 96
CLAUDEL (Paul).
Connaissance de l’Est.
Péking : pour Georges Crès et Cie, 1914. — 2 volumes in-8 allongé 288 x 178, cousus à la chinoise, sous portefeuille cartonné à double rabat (dit « t’ao ») recouvert de soie brochée chinoise ancienne, doublé de soie coréen (couture et portefeuille d’édition).
Troisième édition. Elle fut publiée par Victor Segalen dans la « Collection Coréenne » que celui-ci dirigeait à Pékin pour le compte des éditions Crès.
À propos de cette édition, Benoist-Méchin et Blaizot rapportent dans leur bibliographie des œuvres de Paul Claudel, page 38, que l’auteur déclara dans une conversation que : « Bien que n’étant pas l’édition originale, je considère la magnifique édition coréenne de la “Connaissance de l’Est” comme étant la véritable édition canonique de cette œuvre. »
L’ornementation de cet ouvrage doit une grande part de son charme et de son authenticité aux proches de Victor Segalen. La calligraphie chinoise du titre, finement gravée sur bois et estampée en noir, dialogue avec un sceau au cinabre apposé à la main — marque emblématique de l’éditeur Georges Crès. Les soixante-et-une lettrines qui rythment le texte, gravées sur bois d’après les dessins d’Auguste Gilbert de Voisins, sont rehaussées de sceaux en encre rouge, choisis par Jean Lartigue et estampés à la main, certains se répétant avec une harmonie calculée.
Tirage limité à 630 exemplaires, celui-ci un 30 de tête numérotés sur papier de Tribut de Corée (n° 27).
Cet exemplaire a été exposé dans l’exposition Victor Segalen à la Bibliothèque nationale de France (Paris, octobre–décembre 1999), où il figurait sous le n° 101 avec reproduction.
Soie du portefeuille un peu frottée avec manques aux mors et coins, fermoirs en os et de soie manquants, second volume avec faux-pli et fils de couture sans manque sur les couvertures en lisière des coiffes.
On joint :
- AUTRE EXEMPLAIRE DU MÊME OUVRAGE. 2 volumes in-8 allongé, 288 x 178, pliés et cousus à la chinoise, sous portefeuille cartonné à double rabat (dit « t’ao ») recouvert de soie bleue, doublé de vergé coréen (couture et portefeuille d’édition).
Un des 30 exemplaires sur vergé nacré de Corée (n° 36), second papier après les 30 sur papier Tribut.
Soie du portefeuille un peu frottée avec dos légèrement insolés, second volume avec faux-pli et fils de couture coupés sans manque sur les couvertures en lisière de coiffes inférieures.
- MARDRUS (Jean Charles). Des Contes des mille nuits et une nuits. Histoire d’Aladdin et de la lampe magique. Péking : pour Georges Crès & Cie, 1914. — 2 volumes in-8 allongé, 288 x 178, imprimés, pliés et cousus à la chinoise, sous portefeuille cartonné à double rabat (dit « t’ao ») recouvert de soie verte et doublé de vergé pelure, avec deux fermoirs d’os et de soie (portefeuille d’édition).
Seconde édition de la traduction du conte d’Aladdin par Jean-Charles Mardrus, imprimée selon la tradition chinoise sur les presses du Pei-t’ang. Elle comprend 2 sceaux appliqués à la main, au cinabre, soit la marque parlante de l’éditeur Georges Crès et un sceau en caractères arabes.
Cet ouvrage constitue le troisième et dernier volume de la « Collection coréenne » composée sous la direction de Victor Segalen, faisant suite à Stèles et à Connaissance de l’Est.
Tirage limité à 630 exemplaires. Un des 30 exemplaires sur vergé nacré de Corée (n° 45), second papier après les 30 sur papier Tribut.
Dos du portefeuille passés et soie un peu frottée.
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