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[AUTOGRAPHES] [MUSIQUE] Vincent d'INDY – Le chant de la cloc…
[AUTOGRAPHES] [MUSIQUE] Vincent d'INDY – Le chant de la cloc…
Lot 358
Description
[AUTOGRAPHES] [MUSIQUE] Vincent d'INDY – Le chant de la cloche, légende dramatique et un prologue et septe tableaux
Concours musical de la ville de Paris 1885-1886 – Edition originale du texte seul, sans la partition qui était vendue à part, Le Chant de la cloche fit la renommée du jeune compositeur et remporta le Grand Prix de la Ville de Paris en 1885. Elle fut créée à Paris le 28 janvier 1886, sous la direction de Charles Lamoureux et la partition vocale fut publiée la même année par Hamelle. Le texte, inspiré par Schiller, fut écrit par d’Indy lui-même.
EXCEPTIONNEL EXEMPLAIRE relié en demi-maroquin rouge d'époque, dos à 5 nerfs et tête dorée, reliure signée Victor Champs, truffé de 25 pièces, pour la plupart lettres autographes signées de l'auteur et de nombreuses personnalités du monde musical du temps, les couvertures d'origine ont été conservées et chaque pièce a été soigneusement montée sur onglet ou partiellement contrecollée sur des pages ajoutée et placées entre les différents feuillets du texte, on compte :
- Une carte télégramme signée et deux L.A.S. de 2pp. et 4pp. avec leurs enveloppes cachetées datée de 1888 et 1891 de Vincent d'Indy à Alfred Bovet.
- Une L.A.S. de 1pp. d'un auteur non identifé à Vincent D'Indy le félicitant pour le succès de son chant de la cloche au concours de la ville.
- Une carte de visite du préfet de la Seine Eugène Poubelle
- Une carte autographe signée du compositeur et chef d'orchestre Georges Marty à Vincent d'Indy le félicitant pour son succès au concours.
- Une L.A.S. du critique d'art Louis de Fourcaud, datée de 1885, félicitations de la première heure à Vincent d'Indy pour sa réussite au concours, rappelons que ce critique musical et poète avait collaboré en 1888 avec César Franck pour la composition de son ultime poème symphonique Psyché, dédié à Vincent D'Indy
- Une très belle L.A.S. d'Henri Duparc de 4pp. ; c'est ce grand compositeur qui présenta Vincent d'Indy à César Franck qui deviendra son maître.
- Une L.A.S. de 2pp. Charles Lefebvre, compositeur important de son temps.
- Une L.A.S. de 1pp. de A. Ganouz ? (non déchiffré)
- Une L.A.S. de 1pp. de P. Orville avec un joli cachet avec un extrait de partition gravée de Parsifal de Wagner.
- Une L.A.S. de 2pp. de Camille Benoît, compositeur et camarade-élève de César Franck tout comme d'Indy, il évoque une amitié de 12 ans dans cette lettre
- Une L.A.S. de 1pp. à la signature non déchiffrée (C. Blan...?)
- Deux L.A.S. dont une de 1pp. de félicitations signée AHU ? et attribuée à Emile Lemoine d'une écriture ancienne à la plume (probablement Vincent d'Indy) et une belle de 2pp. sur papier vergé signée d'Emile Lemoine et attribuée encore une fois à Emile Lemoine, fondateur de « La Trompette », une petite remarque amusante, Emile Lemoine se pique de quelques expressions en language « sms » avant l'heure « Je suis 13 ordinairement chez moi le matin » ou encore « qqc » pour « quelque chose... »
- Une L.A.S. de 1pp. du peintre de marines Auguste Flameng papier monogrammé en haut à droite.
- Une L.A.S. de 3pp. d'un auteur non identifié
- Une L.A.S. de 1pp. de Francis Magnard du Figaro (avec papier à en-tête du célèbre journal) félicitant le compositeur.
- Une L.A.S. De 2pp. de la poète et salonnière Emma Herwegh
- Une L.A.S. De 2pp. datée du 25 février 1886 du Directeur de la revue Wagnérienne Edouard Dujardin, lettre dans laquelle il se permet de demander deux places pour assister à une représentation du chant de la cloche, pour deux invités de marque : Stéphane Mallarmé et Théodore de Wyzewa.
- Une L.A.S. de 1pp. du violoncelliste Fischer le félicitant.
- Une carte de visite au nom de Rolle (non identifié), adressée à D'Indy, son auteur semblant bien ennuyé de ne pouvoir lui obtenir d'entrées gratuites pour un vernissage...
- Une L.A.S. De 2pp. Et datée du 13 avril 1877, de Jules Massenet ne tarissant pas d'éloges sur Vincent d'Indy et son ami Henri Duparc.
- Deux importantes L.A.S. du critique musical Camille Bellaigue à Vincent d'Indy, l'une de 4pp. Et l'autre de 6pp. Avec une amusante mention en fin de lettre « Ne seriez-vous pas d'avis de publier nos deux lettres sous nos portraits comme un monument étonnant de courtoisie et de loyauté !!!! » les deux hommes ne semblaient clairement pas partager les mêmes idées mais s'apprécier tout de même « Aimons ou haïssons les mêmes choses en sens inverse sans nous haïr pour cela. »
Le Chant de la cloche représente un point culminant de la première période d'inspiration wagnérienne du compositeur. L'influence du maître allemand transparaît à la fois dans le style et le procédé technique du leitmotiv qui, dans la cantate, montre sa dette évidente envers Les Maîtres chanteurs de Nuremberg.
Exemplaire de grande fraîcheur (minimets frottements sans gravité).
Grand in-8, 32pp.
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