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Une sélection par : Asta Enchères - Maison de ventes aux enchères Corse-Paris

Joseph-Marie VIEN (Montpellier 1716-1809 Paris) La toilette …

Lot 103
Estimation : 6 000 € - 8 000 €
Date de la vente : 22/11/2025 à 14h00
Joseph-Marie VIEN (Montpellier 1716-1809 Paris) La toilette d'une jeune mariée dans le costume antique vers 1776-1777. Huile sur papier, marouflée sur toile. 29,5 x 39,5 cm. (agrandie de 1 cm. sur la marge gauche) Provenance : - Vente anonyme, Étude Christian Rosset, Genève, 28-29 novembre 1973, lot 275, comme "Vien Joseph (att. à)" (illustré au catalogue). - Collection du docteur Paolini, Corse. - Puis, par descendance, jusqu'à aujourd'hui. Bibliographie : - Très vraisemblablement Archives nationales, O/1/1942 , "- Vien, Directeur. 1775-1781", " Lettre de Vien à d'Angiviller, 11 septembre 1776". - Très vraisemblablement A. de Montaiglon, J. Guiffrey, "Correspondance des directeurs de l'Académie de France à Rome...", t.13, p.246. n°6789. - Très vraisemblablement T. Gaehtgens, J. Lugand, "Joseph-Marie Vien, peintre du roi", Arthena, 1988, n°239 - T. Gaehtgens, J. Lugand, "Joseph-Marie Vien, peintre du roi", Arthena, 1988, n°240. OEuvre en rapport : - Joseph-Marie Vien, La toilette de la jeune mariée, 1777, huile sur toile, 100 x 135 cm., vente Sotheby's New York, 1er février 2018, lot 51, vendu 855.000 dollars. Notre délicate esquisse à l'huile sur papier est très certainement l'esquisse préparatoire, longtemps considérée comme perdue, d'un des chefs d'œuvre de l'artiste " La toilette d'une jeune mariée dans le costume antique " réalisé en 1777 à Rome, commande directe de Charles Claude Flahaut de La Billarderie, comte d'Angiviller (1730-1809), fin collectionneur et surintendant des Bâtiments du Roi (collection privée, localisation actuelle inconnue depuis 2018). Dans la correspondance que le peintre a entretenu avec d'Angiviller, on trouve mention d'une esquisse en cours de réalisation : " Rome, ce 11 septembre 1776, (…) Je me suis occupé à faire l'esquisse du tableau que vous m'avez demandé, représente une Jeune grecque qu'on prépare pour la couche nuptiale, et n'ai point oublié le bouton de rose qu'elle doit tenir à la main pour le comparer avec un autre; je ne négligerai rien pour qu'il vous puisse vous plaire (…) " Dans leur catalogue raisonné, en date de 1988, MM. Gaehtgens et Lugand avaient établi que notre esquisse, qu'ils ne connaissaient que par la médiocre photographie du catalogue de vente de 1973, pouvait bien être l'esquisse mentionnée dans la lettre de 1776. Il était également envisagé qu'il puisse s'agir d'une "réplique exécutée par l'artiste avant l'expédition du tableau à Paris ou mieux seulement une copie". Vien avait une réalisation pratique habituelle des huiles d'huiles sur papier préparatoire à ces grandes compositions, lesquelles sont généralement réalisées de façon directe et nerveuse, avec un pinceau assez ample. La nôtre semble témoigner d'un soin particulier de l'artiste pour la précision des détails, dont on trouve un autre exemple avec son "Priam suppliant Achille de rendre le corps d'Hector" (vers 1783, 52 x 67 cm., cat. Gaehtgens & Lugand, n° 249, ancienne collection de Karl Lagerfeld). La précédente présentation en ventes aux enchères du tableau final de 1777 a permis, en 2018, d'établir un record mondial pour l'artiste (cf. Oeuvre en rapport). Expert : Pierre-Antoine MARTENET.
Crédits photos : Contacter la maison de vente

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