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Premium École hispano-flamande. Fin du XVIe siècle.
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École hispano-flamande. Fin du XVIe siècle.
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Lot 32
Description
École hispano-flamande. Fin du XVIe siècle.
Ecce Homo
Huile sur panneau.
57 x 42,5 cm.
Au verso, restes d'un sceau de cire rouge.
Il présente une fissure à l'une des jointures des panneaux.
Portrait de la figure en demi-longueur de Jésus représentée comme l'Ecce Homo. Dans l'art chrétien, l'Ecce Homo désigne un type de représentation de Jésus dans laquelle il apparaît tel qu'il est décrit dans le passage de l'Évangile de Jean 19, 5, avec ou sans les autres personnages que sont Ponce Pilate, la foule des Juifs, les soldats romains ou les tortionnaires.
Les représentations de la scène évangélique de l'Ecce Homo sont très similaires à d'autres typologies connues sous le nom de Vir Dolorum Homme de douleur, Christ souffrant, Christ de douleur, Christ patient, Christ pensif, Christ en détresse, etc.
Malgré les vernis jaunâtres qui recouvrent l'œuvre, on perçoit une grande finesse dans le trait et le pinceau, ainsi que beaucoup de détails et de délicatesse dans les visages et les vêtements, des proportions bien réalisées, des expressions psychologiques profondes dans les visages et les regards qui traduisent magistralement les intentions de chacune des personnes présentes.
Pilate, à gauche, vêtu d'un turban et de brocarts, désigne de la main et de l'index le condamné, "voici l'Homme", le présentant devant nous. À côté de lui, le visage le plus éclairé tout en étant à l'arrière-plan, qui pourrait être l'autoportrait du peintre en tant que l'un des personnages présents dans la scène. À droite, vêtu d'une armure, un personnage romain plein d'étonnement qui contemple le silence et la douceur du condamné.
Il s'agit d'une œuvre de maturité dans laquelle les éléments accessoires sont supprimés. Le fond neutre et sombre élimine toute référence spatiale et temporelle, permettant au regard du spectateur, le nôtre, de se concentrer sur les cinq personnages, deux à mi-corps et trois penchés dans la scène, en se focalisant surtout sur le personnage central, celui du Christ. Il apparaît à moitié nu, ligoté et couronné d'épines, tenant un roseau représentant un sceptre que ses bourreaux lui ont donné par dérision, puisque son crime présumé était de prétendre être le roi des Juifs ou le Messie.
Compte tenu de son format, de dimensions raisonnables et intimes, il est possible que l'œuvre ait été conçue soit comme un objet de dévotion privée, soit comme l'un des petits panneaux de la structure d'un retable.
Provenance :
- Collection privée. Barcelone. Depuis le milieu du 20e siècle.
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